addad

addad

dimanche 9 mars 2014

Forum de l'ADDAD - 4 au 6 mars 2014







            La première édition du forum des travailleuses domestiques organisé par l’ADDAD-Mali a réuni les 4, 5, 6 mars environ 500 personnes, dont 300 travailleuses domestiques au siège de l’association à Niamakoro Chèbougouni, Commune VI du district de Bamako. Les banderoles reflétaient les thèmes du forum : la promotion et la défense des droits des travailleuses domestiques. On pouvait y lire : « Stop à la violence faite aux travailleuses domestiques », « Nous aussi, nous avons des droits : Mois de congé par an ! Jour de repos par semaine ! Heures de travail par jour ! ».


            La première journée était consacrée aux plénières, la deuxième aux travaux en atelier et la troisième journée à l’élaboration du plan d’action, la synthèse des rapports et l’amorce d’un réseau sous régional des travailleuses domestiques.


Première Journée


            La journée d'ouverture du Forum a commencé avec un peu de retard afin que toutes les aides ménagères venues de loin puissent arriver.
            En présence des associations et officiels (liste en copie jointe), le discours inaugural a été  prononcé en bambara et français par la présidente de l'ADDAD, Sitan Fofana. Après ses mots de bienvenue, la présidente de l’association a présenté l’ADDAD et les objectifs du forum. L’association, créée il y a trois ans, procède de la volonté de faire entendre la voix de celles qui subissent sans rien dire. L’ADDAD est membre de l’UACDDDD et du réseau No Vox, qui œuvrent aussi pour la cause des démuni-e-s. Ce forum a eut lieu grâce à la subvention annuelle de l’ONG Mama cash. La présidente a évoqué les violences que subissent les travailleuses domestiques, leurs conditions de vie et de travail. Les objectifs du forum sont entre autres :
-           L’interpellation des autorités,
-           L’élaboration d’un plan d’action de formation et d’information,
-           La conjugaison des efforts en vue d’une protection des intérêts matériels et moraux des travailleuses domestiques,
-           La consolidation du réseau national,
-           L’amorce d’un réseau sous-régional.
(intégralité du discours en copie jointe)

            Les officiels et associations présents ont tous salué l'action de l'ADDAD, remercié les militantes de leur action et encouragé l'ADDAD à continuer. Dans la foulée, les femmes de l'UACDDDD ont apporté leur soutien et exposé les problèmes qu'elles rencontrent liés au secteur informel : accaparement de terre et déguerpissement, spoliation, démolitions des maisons et des lieux de travail, arnaque des agents des impôts, de la police nationale et municipal.

            Puis eut lieu la Plénière ayant pour thème : quels sont les moyens que l'on peut activer pour faire respecter nos droits et nos intérêts ? Tous les groupes de l'ADDAD de Bamako, de Ségou, de Koulikoro et du Burkina Faso ont témoigné. Les logeuses et des parents des aides ménagères ont également apporté leur expérience.

       
     Témoignages et débats ont continué l’après midi. Vers 16h, une conférence de presse a été animée par la présidente et le secrétaire général. L’ORTM (radio et télévision nationale) était, entre autres, présent, ce qui a assuré une très bonne couverture médiatique de l’évènement (revue de presse en pièce jointe). La présidente y a repris l’historique de son association, et ses objectifs et moyens d’actions. C’est une association qui revendique non seulement les droits des travailleuses domestiques, mais aussi qui les forme par rapport à leurs devoirs. Elle demande l’application des textes en vigueur concernant le traitement salarial des travailleuses de maison. Ainsi l’article L86 et D86-10 sur les conditions d’emploi et de rémunération du personnel de maison, prévoient à minima 21 936 F CFA par mois, loin des 10 000F CFA que les aides ménagères les mieux payées perçoivent aujourd’hui. Elles sont plus de 600 travailleuses domestiques, membres de l’ADDAD, reparties entres les communes de Bamako et les régions de Koulikoro et Ségou. L’ADDAD existe aussi au Burkina – Faso et compte s’implanter davantage tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali.

            Il a été décidé de prolonger les débats le lendemain lors d'ateliers fonctionnels Pour clôturer cette journée bien chargée de discussion à bâtons rompus, le balafon traditionnel était de la partie.

Discours de la représentante du Ministre
Deuxième Journée

            Pour cette deuxième journée, des ateliers ont été mis en place, trois consacrés à terminer le débat amorcé la veille sur les moyens que l'on peut activer pour faire respecter nos droits et nos intérêts et construire un réseau national, le dernier étant destiné aux partenariats et à l'avis des différents partenaires et officiels.


Ateliers sur : quels sont les moyens que l'on peut activer pour faire respecter nos droits et nos intérêts ?

            Trois groupes, composés uniquement de travailleuses domestiques, ayant pour coordinatrices : Bintou Traoré, Mariam Koné et Oumou Sidibé ont débattu autour des questions suivantes. Voici la synthèse de ce travail d'atelier.

1 – Que pensez-vous de l'association ADDAD ?
       
     Toutes les participantes ont souligné l'utilité de l'ADDAD qui défend les droits des travailleuses domestiques. L'ADDAD leur donne notamment des conseils sur la manière de communiquer avec les patrons, les aides à se défendre dans des situations délicates. De même l'ADDAD est un cadre intégrateur dans la ville.
Témoignages :
« Ma patronne me forçait à travailler même si j'étais malade et je dormais dans la cuisine. »
« Ma patronne m'a payé des habits mais après quelques mois elle m'a accusé de vol et d'avoir une relation intime avec son mari, puis elle m'a frappé très dur avant de me renvoyer. Grâce à l'ADDAD je suis  parvenue à avoir un autre travail meilleur que le précédent. »
« Depuis que l'ADDAD est créée au Mali, nous nous sentons en sécurité concernant nos salaires, nos logements, la nourriture, l'ADDAD nous a appris comment nous comporter envers une patronne. ».

2 - Quelles sont les voies et moyens pour défendre nos droits et intérêts ?
            Pour défendre nos droits, il faut d'abord prendre des mesures de sensibilisation. Car l'obtention de nouveaux droits passe par l'union du plus grand nombre à travers l'ADDAD. Cela nous permettra de nous faire entendre des patrons et de l'Etat en nous mobilisant ponctuellement, comme  lors de la journée de ce forum, de la femme du 8 mars et des journées des travailleuses domestiques organisées par l’ADDAD chaque 1er juin.

3 – Quels sont les voies et moyens pour pousser les autorités à respecter nos droits et intérêts ?
            Les voies et moyens pour pousser les autorités à respecter nos droits et intérêts sont :
- d’être plus nombreuses pour avoir plus de force
- de communiquer via  les médias : conférences de presse, sketchs et messages à la radio et à la télé.
- d’organiser des rencontres avec les autorités notamment le Ministère de la Sécurité, de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le ministère de la Solidarité et du Travail et les élus et de faire le suivi des recommandations.
- de travailler en partenariat avec d’autres organisations de la société civile pour la cause.

4 – Que pensez-vous du centre d'accueil ?
            Le centre est une très grande initiative, c'est un lieu d'abri et d'espoir pour les travailleuses domestiques. Nous pensons qu'il faut agrandir et renforcer ces centres et les implanter dans d'autres villes.

5- Comment construire un réseau national ?
            Nous sommes d’abord les porte-parole de l’ADDAD auprès des parents dans les villages. Il faut travailler avec les autres organisations féminines de l’UACDDDD qui sont dans les régions. Il faut rentrer en contact avec d’autres organisations de défense des droits des femmes et des enfants dans d’autres régions. Il faut organiser des rencontres avec les autorités politiques et administratives des régions.




Atelier : Comment nouer des partenariats et autour de quelles revendications ?

            Dans un même temps s’est tenu un atelier avec des représentants étatiques et des organisations présentes et des représentants de l’ADDAD et de l’UACDDDD. Y étaient représentés la DNPEF, la police nationale, Maison de la Femme et de l’enfant, FENACOP Mali, Amnesty International, AJA Mali, No Vox France. Les problèmes qui touchent les travailleuses domestiques ainsi que des recommandations y ont été formulées sur les sujets suivants.

1 : La sensibilisation.
            Le premier problème posé est de savoir comment sensibiliser les jeunes filles et leurs parents face aux sirènes de la migration vers les villes pour devenir aides ménagères.
            Il est préconisé de sensibiliser dans les communes, auprès du personnel de santé, dans l'éducation (infrastructures, écoles) et auprès des maires... Ces derniers se plaignent de ce que malgré le transfert des compétences, les moyens ne sont pas mis en œuvre. Il faut donc coupler l'effort de la sensibilisation sur les aides ménagères par une sensibilisation sur la connaissance de la loi de la décentralisation au Mali, afin qu'elle soit correctement appliquée.
                        Il est demandé un suivi budgétaire au niveau de l'éducation, pour que l'argent investi soit mieux utilisé.
            La révision du code domanial et foncier renforçant le droit coutumier et sa matérialisation pour éviter les accaparements de terre, doit aussi être promu.

2 : Les violences subies par les travailleuses domestiques.
            Face aux violences subies, il faut établir des actions de sensibilisation et des sanctions. Il existe une appréhension des travailleuses domestiques victimes de se rendre au commissariat et elles n’ont pas les outils de communication nécessaires (notamment au niveau de la langue). Un accompagnement et une assistance sont indispensables pour les filles qui ont subi des violences (agressions, viols…)
            Des formations dans lesquelles l'accent est mis sur l'éducation sexuelle doivent avoir lieu pour permettre de prévenir les grossesses précoces et les MST.
            Le représentant de la police propose que des cartes d'identité soient effectuées pour les travailleuses domestiques n'en disposant pas, afin de leur faciliter leur démarche et d’éviter les rafles. Il s'engage aussi à alerter sa hiérarchie sur les éventuels agissements non appropriés de certains policiers.
            Le contrat de travail doit responsabiliser l'employeur par rapport aux aides domestiques mineures. 

3 : Les conditions de travail.
            Sur la durée du travail, il est rappelé les outils juridiques existants :
-        décret 96-178/P-RM du 13 juin 1996 portant application de diverses dispositions de la Loi n°92-20 du 23 septembre 1992 portant Code du travail
-        article L.86, article D86-10 sur les conditions générales d'emploi et de rémunération du personnel de maison, qui stipule que le salaire minimum est de 21 936 FCFA par mois.
Il a été dit à de nombreuses reprises que le Mali doit ratifier la Convention C189 de l'OIT.
     
4 : Les conditions de vie.
            Il est réclamé que les  bonnes conditions d'hébergement et d'alimentation reviennent à l'employeur


C’est à partir de ces 4 ateliers que les recommandations ont été élaborées.





Troisième Journée

            Pour la troisième et dernière journée, les participant-e-s au forum étaient en nombre restreint : le bureau exécutif de l’ADDAD et des mandatées des différentes régions et des représentantes du bureau de l’ADDAD Burkina Faso.
            Un débat sur les activités, les modalités de fonctionnement, la mise en place et le développement a été engagé entre le bureau de l’ADDAD et les participantes présentes : une déléguée par groupements, de Koulikoro, Ségou et du Burkina-Faso.
            Le plan d’action de l’ADDAD pour les années 2014 et 2015 a également été élaboré. Enfin, les recommandations de la veille ont été regroupées et synthétisées, comme suit :

Recommandations du forum

1 – Réduction du nombre d'heures de travail des travailleuses domestiques par jour et du nombre de jours par semaine.

2 – Respect des conditions d'hébergement et de nourriture des travailleuses domestiques par les employeurs.

3 – Application des lois et décrets existants concernant les conditions de travail des travailleuses domestiques

4 – Ratification par le gouvernement et application de la convention C189 de l'OIT.

5 – Harmonisation de la législation interne avec les dispositions de la convention C 189 de l’OIT

6 – Soutien actif du gouvernement à la protection et la promotion du droit des jeunes filles travailleuses domestiques

7 – Accompagnement, assistance et orientation des travailleuses domestiques ayant subi des violences (agressions, viols…)

8 - Obligation de fixer un âge minimum pour l’entrée dans le travail domestique et mesures de prévention des risques liés au travail des enfants au Mali, spécifiquement du travail domestique.

9 – Sensibilisation de l’opinion publique sur les droits des travailleuses domestiques par des messages radiophoniques et télévisés en langues locales.

10 – Diffusion de sketchs à la télévision pour sensibiliser les parents sur l’envoi de filles mineures comme travailleuses domestiques et sur les violences subies par les aides ménagères.

11 – Création et renforcement d’infrastructures scolaires, d’établissements de formation et d’activités génératrices de revenus en zones rurales

12 – Mise en place de formations d’éducation sexuelles pour les travailleuses domestiques 

13 – Renforcement de l'article 43 du code domanial et foncier renforçant le droit coutumier et sa matérialisation pour éviter les accaparements de terre.

14 – Développement de campagnes contre les mariages précoces et forcés.

15 – Implication du gouvernement pour la reconnaissance, la protection et l’assurance des travailleuses du secteur informel

16 – Implication des organisations de la société civile.

17 – Implication de l'Etat pour mettre en coordination les organisations concernées par les problématiques liées aux aides ménagères.





           

Pour l’ensemble des participant-e-s et pour l’ADDAD, ce forum est une réussite. Rendez-vous au prochain forum et d’ici là, le 1er juin pour la journée des travailleuses domestiques de l’ADDAD !                    
   
Nous aussi nous avons des droits !


Discours d’ouverture du forum,
de Mme Sitan FOFANA, Présidente de l’ADDAD


L'ADDAD est l'Association de Défense des Droits des Aides ménagères et Domestiques, née il y a trois ans, de la volonté de faire entendre la voix de celles qui subissaient sans rien dire. Nous sommes membres de l'UACDDDD et du réseau No Vox, nous travaillons aussi en étroite collaboration avec l'ONG Mammacash.
La sécheresse, les accaparements de terre qui appauvrissent nos parents dans les zones rurales associés à la pénurie d'infrastructures scolaires et de formation,  contribuent à nous faire migrer pour travailler comme aides ménagères en ville. C'est dans ces villes que nous sommes considérées comme des choses à tout faire, certaines familles d'emploi nous font subir toutes sortes de violences : violences verbales, agression physiques, viols. Cela s'ajoute à des conditions de travail dignes d'esclaves : nous travaillons 24h/24H, nous nous réveillons avec le premier chant du coq et nous couchons très tard, prête à nous relever dans la nuit en cas de besoin. Nous sommes en plus de cela mal nourries et mal logées, et ce n'est pas nos salaires misérables entre 4 000 FCfa  et 10 000 FCfa  par mois qui nous rendront notre dignité. Celle-ci est trop souvent volée  par les patrons ou leurs fils qui profitent de notre faiblesse financière pour nous abuser sexuellement, certaines sont même contraintes de se prostituer pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Notre vulnérabilité est telle que certains policiers raflent les bonnes souvent mineures la nuit et ils les violent. Suite à ces rapports sexuels contraints, certaines tombent enceinte malgré elles, et n'ont d'autres issues que d'avorter dans des conditions d'hygiène déplorables voire d'abandonner leur enfant.

Face à ces agissements, nous avons décidé de lutter ensemble pour nos droits et notre dignité qu'on essaie trop souvent de bafouer.

Ainsi, nous nous sommes organisées. Aujourd'hui, nous sommes environ 600 travailleuses domestiques membres de l'Addad qui se répartissent  en douze groupements dans les six communes de Bamako, un à Koulikoro et un à Ségou. Pour lutter nous nous sommes formées : nous avons effectué des formations juridiques au droit du travail, en alphabétisation, d'éducation sexuelle, au droit des femmes et des enfants. Nous avons également ouvert des dialogues avec les patronnes pour améliorer nos conditions de travail, comme recevoir le paiement régulier de nos salaires. Nous avons mis en place dans nos locaux des lieux d'accueil pour les barakadens en difficulté. Enfin, chaque année nous nous réunissons pour échanger nos expériences et des moments de convivialité en dehors des luttes. Cette première édition du Forum des travailleuses domestiques, que nous espérons renouveler chaque année avec votre aide, est une étape de plus vers notre élargissement, tant les problèmes rencontrés par les bonnes sont présents dans tout le Mali et dans d'autres pays comme le Burkina-Faso ou l'ADDAD existe déjà..
Nous ne comptons pas en rester là, et entendons faire respecter nos droits et en gagner de nouveaux :

-réduire les temps de travail des bonnes de 17h à 8h par jour.
-réduire les jours de travail de 7 jours à 6 par semaine.
-créer des centres d'accueil, d'assistance , d'alphabétisation, d'orientation et de formation pour les aides ménagères dans les centre villes.
-faire des campagnes de sensibilisation dans les villages de départ pour la cause des travailleuses domestiques mineures, et créer dans ces villages des projets pour encourager les jeunes filles à ne pas céder aux sirènes de l'exode rural.

Le droit des aides ménagères peut d'ores et déjà connaître des avancées concrètes par l'application du décret 96-178/P-RM du 13 juin 1996 portant application de diverses dispositions de la Loi n°92-20 du 23 septembre 1992 portant Code du travail. En ce qui concerne les droits des salariées nous demandons l'application de l'article L.86, article D86-10 sur les conditions générales d'emploi et de rémunération du personnel de maison, qui stipule que nous devrions être payées à minima à 21 936 FCfa par mois loin des 10 000 FCfa que les mieux loties d'entre nous gagnent durement mensuellement. Par ailleurs, nous demandons à ce que nos gouvernants ratifient la convention C189 adoptée par l'Organisation Internationale du Travail sur le travail domestique et que le Mali est un des rares pays à ne pas avoir signé. Plus largement nous demandons au gouvernement de s'impliquer à la sensibilisation de la société malienne sur les droits des aides domestiques et des jeunes filles mineures à travers les médias nationaux.
Aujourd'hui nous luttons pour nos droits en tant que travailleuses domestiques mais aussi en tant que femmes ! C'est pourquoi nous appelons à nous mobiliser tous les 8 mars lors des journées instaurées par notre illustre aïeul Thomas Sankara. Inspirons nous dans notre lutte de ce que dernier disait :« Quand on est malade, pour se soigner il ne suffit pas de nommer le remède, il faut le prendre ! ».
                                     
Nous aussi nous avons des droits !

 



   
Liste des officiels présents


Institutionnels
Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille
Ministère de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville
Direction Nationale de la Promotion de l’Enfant et de la Famille (DNPEF)
Police Nationale (10ème arrondissement)
Maison de la Femme, de l’Enfant et de la Famille – Rive droite

Organisations
Amnesty International Mali
APSEF
Association Jeunesse Action (AJA Mali)
Communauté des béatitudes – Mali
Groupe de Recherche et d’Action Droit de l’Enfant Mali (GRADEM)
FENACOF Mali
Fondation femme d’Afrique et Culture – Mémorial de Rufisque (FACMR)
MFERD
Mouvement Malien des Travailleurs Croyants
Mission Sahel
Studio Tamani
Solidarité en faveur des Aides Ménagères (SOLIAM)
Travailleurs Domestiques du Mali (TDM)




Revue de presse


Presse écrite

Nouvel Horizon, n° 4576 du mercredi 5 mars 2014, p. 5 (voir ci-joint)
L’Indépendant, n° 3453 du jeudi 6 mars 2014, p. 8. (voir ci-joint)
InfoMatin, n° 5252 du vendredi 7 mars 2014, p. 9. (voir ci-joint)
Le Serment, n° 005 du mardi 11 mars 2014, p. 5. (voir ci-joint)
Nouvel Horizon, n° 4585 du vendredi 21 mars 2014, p. 6 (voir ci-joint)


Presse parlée

ORTM
Studio Tamani
Radio chaîne 2
Radio Kaïra
Radio Niata
Voix des Jeunes


Télévision

ORTM télévision nationale – journal du 20h du mercredi 5 mars 2014


Nouvel Horizon, n° 4576 du mercredi 5 mars 2014, p. 5


L’Indépendant, n° 3453 du jeudi 6 mars 2014, p. 8.





InfoMatin, n° 5252 du vendredi 7 mars 2014, p. 9





L’Indépendant, n° 3453 du jeudi 6 mars 2014, p. 8.






Le Serment, n° 005 du mardi 11 mars 2014, p. 5.






Nouvel Horizon, n° 4585 du vendredi 21 mars 2014, p. 6

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire