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mardi 9 février 2016

Mission de Sensibilisation de (l’ADDAD-Mali auprès des bases de provenances des filles)






Du 26 au 30 janvier, 2016, une équipe de l’Association de Défense des Droits des Aides ménagères et Domestiques (ADDAD-MALI) a effectué une mission dans les régions de Ségou et de Mopti.
L’objectif de ce déplacement était de rencontrer les filles concernées par la mobilité et leurs parents dans les villages d’origine afin de mieux les sensibiliser sur les dangers de l’envoie de des filles mineurs dans les villes sur l’association, son fonctionnement, ses objectifs qui consistent à accueillir les aides ménagères, les écouter, les accompagner et les protéger tout au long de leurs parcours dans les villes.
La mission a commencé par Nayau, village très concerné par la mobilité des filles sur Bamako(cercle de Kolongo, région de Ségou) le 27 janvier, puis a continué sur Kancombolé (cercle de Bankass, région de Mopti), le 29 janvier et elle s’est terminée le 30 janvier à Bankass ville. A Nayau et Kancombolé, des habitants de villages environnants ont participé à la réunion.


Dans tous les villages où nous nous sommes rendus, l’équipe a reçu un accueil chaleureux de la part des chefs de village respectifs (Mr Ousmane Baba SIETA à Nayau, Mr Sekou LOUGUE à Kancombolé, Mr GUINDO à Bankass), leurs conseillers ainsi qu’un nombre important d’habitants.
Déroulement de la mission
En présence des chefs des villages environnants,  les filles et leurs parents, la réunion a débuté par les mots de bienvenue et de remerciements du chef du village à l’endroit de la délégation de l’ADDAD et des habitants pour avoir effectué le déplacement pour cette cause noble. Ensuite, il a demandé à chacun d’être attentifs pour bien comprendre le message afin d’aider l’ADDAD à accomplir sa mission de défense et de protection protectrice.


Sous les occasions, la présidente de l’ADDAD, Mlle Sitan FOFANA, a pris la parole. Après s’être présentée, elle a fait savoir que la mobilité est une pratique à laquelle on ne peut pas mettre fin, particulièrement celle des filles aides ménagères malgré leurs conditions précaires de vie et de travail dans les villes.
Les raisons précise comme:
-         la recherche du bienêtre,
-         fuir les mariages forcés et précoces,
-         les catastrophes naturelles,
-         les conflits,
-         la curiosité de l’aventure,
Ainsi que d’autres raisons motivent les filles à aller travailler comme aides ménagères dans les villes.
C’est pourquoi on doit ensemble trouver les moyens aptes à leur protection au lieu de tuer en elles ces rêves. D’après Mlle Fofana, c’est dans ce sens que les aides ménagères en ont pris conscience et ont créé une association pour leur auto défense et leur protection. Elle a fait savoir qu’il faut se mettre ensemble  (parents, filles et ADDAD) pour atteindre les objectifs. « Un accompagnement protecteur pour un travail décent pour toutes les aides ménagères ».
 Après l’intervention de la présidente, Nanko Boubacar SAMAKE, a pris un temps pour détailler le fonctionnement de l’association aux participants. Il a fait savoir que l’ADDAD est là pour toutes les aides ménagères.
-         Une carte de membre est offerte à chacune contenant sa photo et tous les renseignements sur la personne ainsi que les contacts du bureau. Ces cartes servent non seulement au cas où la propriétaire de la carte se perd ou se fait intercepter par la police dans la ville, mais aussi elles facilitent l’intervention en cas de problème avec l’employeur ou quiconque.
-         En cas de placement, l’ADDAD établit un contrat de travail à durée indéterminée entre l’aide-ménagère et son employeur. Dans ce contrat, les objectifs de l’ADDAD sont mentionnés avec un rappel du Décret n°96-178/P-RM du 13 juin 1996 portant application de diverses dispositions de la loi n° 92-20 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail. Ce Décret précise que les aides ménagères aussi ont des droits.
-         Les superviseurs passent de temps en temps pour voir dans quelles conditions leurs membres travaillent.
Avant de remettre la parole au président, Mr Boubacar demandé à ce que les filles n’aillent plus de porte en porte pour chercher du travail sans contrat. Biensûr l’ADDAD défend toutes les aides ménagères mais la protection est plus facile pour celles qui sont sous contrat.
A son deuxième tour, la délégation a donner des  détaillés les actions menées par l’ADDAD pour atteindre ses objectifs à savoir :
-         Les formations juridiques et de syndicalisme,
-         Les forums nationaux,
-         Les réunions hebdomadaires dans les points focaux,
-         La journée des aides ménagères,
-         La sensibilisation sur les dangers lieu a la mobilité des filles mineurs et tous les conséquences qui en suivi sur le physique de l’enfant
-         Et les actions communes avec les organisations partenaires. Sur ce, elle cède la place aux questions et réactions.
Ainsi s’est déroulée la rencontre dans tous les villages et à la fin les uns et les autres ont reçu des bonnes compréhensions.

 

La rencontre s’est passée de la même façon dans les deux autres lieux de visite de la mission (Kacombolé et Bankass ville). Les parents et les villageois ont sollicité l’ADDAD à faire la même chose a travers le Mali pour éviter l’envoie des filles mineurs dans les villes et faire pression avec les parents pour la ratification der C189.

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