addad

mercredi 18 mai 2016
lundi 16 mai 2016
Défilé les aides ménagères y participent et réclament leurs droits
Défilé du 1er Mai de l’UNTM
Les aides
ménagères y participent et réclament leurs droits

Pour la circonstance,
on pouvait lire par-ci et par-là : « oui à un travail décent
pour les travailleurs domestiques, y compris les aides ménagères » ;
« limitation du temps de travail et amélioration des conditions de travail » ;
« agissons » ; « autorités politiques et législatives,
ratifier la convention C189 de l’OIT, c’est promouvoir un travail décent, digne
et reconnu pour tous les tirailleurs domestiques du Mali », entre
autres.
Faut-il le rappeler, l’Association de Défense
des Droits des Aides ménagères et Domestiques (ADDAD) est née d’un mouvement
des aides ménagères suite aux injustices incessantes dont elles sont victimes,
et de la volonté de faire entendre la voix de celles qui subissent sans rien
dire. Selon les données, les aides ménagères
représentent environ 100 000 à 150 000 personnes, rien que
dans la ville de Bamako. La majorité d’entre
elles sont âgées de 9 à 19 ans. Elles quittent les villages pour de
multiples raisons : accaparements des ressources naturelles (terre, eau,
semences) ; économie (activité commerciale paysanne) déloyale ;
catastrophes naturelles ; manque d’infrastructures scolaires ; manque
d’activités génératrices de revenus ; conflits ; recherche du bien
être ; les mariages précoces et forcés…
OUI A l’AUTONOMISATION DES AIDES MENAGERES, NOUS AUSSI,
NOUS AVONS DES DROITS ! », précise la présidente de l’ADDAD. A ses
dires, la Journée Internationale du Travail est l’occasion pour les aides
ménagères de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur leurs conditions de vie et de travail. Elle estime
qu’il s’agit pour elles de revendiquer leurs droits. Selon Sitan Fofana, les
aides ménagères veulent tout simplement que les plus hautes autorités accordent
une importance particulière à leurs droits. Car, elle pense qu’aujourd’hui les
aides ménagères et domestiques travaillent dans toute sorte de précarité.
A ses dires, il est déplorable de constater qu’il y a des lois et des décrets qui les protègent. Selon elle, ces textes n’arrivent pas à être appliqués. Elle sollicite l’application de ces textes pour une véritable protection de leurs droits.
A ses dires, il est déplorable de constater qu’il y a des lois et des décrets qui les protègent. Selon elle, ces textes n’arrivent pas à être appliqués. Elle sollicite l’application de ces textes pour une véritable protection de leurs droits.
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