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Discours de la présidente de l'ADDAD - 1er juin 2013



Journée des travailleuses domestiques de l'ADDAD - 1er juin 2013 - 3ème édition : Discours de Sitan Fofana, présidente.

L’ADDAD, l’association de défense des droits des aides ménagères et domestiques,  est née voilà deux ans, de la volonté de faire entendre la voix de celles qui subissent sans rien dire, de la volonté du groupe Jeune de UACDDDD/NO-VOX  MALI.

L’ADDAD est née parce que « Nous aussi nous avons des droits »

L’ADDAD est présente dans les six communes du district de Bamako. Toutes les semaines, elles se retrouvent, partagent leur problème, s’approprient leurs droits.
S’il faut intervenir auprès des patrons, patronnes, aller au commissariat ou autre, 
l’ADDAD est là pour les soutenir, les accompagner.
L’ADDAD a même mis  à disposition un lieu d’hébergement pour les bonnes en difficulté, ici même, à son siège.
Prés de deux cents bonnes sont d’or et déjà adhérentes.
Chacun, chacune s’investit pour faire connaître l’ADDAD et faire respecter les droits.

Aujourd’hui nous sommes là, les déjà militantes de l’ADDAD et les futures.
Aujourd’hui nous sommes là parce le temps d’hivernage commence, et que nos familles dans les villages ont besoin de nous pour les travaux champêtres, jusqu’en septembre.

Alors l’ADDAD a organisé pour la troisième année, cette journée pour nous rassembler, nous connaître entre nous, sensibiliser les nouvelles adhérentes, pour créer encore plus de synergie d’action avec celles qui vont rentrer aux villages pour l’hivernage.
Que celles-ci partent avec de bons souvenirs et une bonne image de l’ADDAD !
Que celles-ci soient les  relais de l’ADDAD dans leur village en sensibilisant les parents et surtout  nos sœurs qui veulent venir pour la même cause dans les villes. Elles pourront venir et revenir tranquille, l’ADDAD est là !
Après avoir échangé toute la journée lors des débats de sensibilisation
Après avoir écouté les sketches préparés et joués par l’ADDAD
Après avoir souri, ri, crée la bonne humeur,
Après avoir dansé au son des balafons
Que chacune reparte sereine et c’est avec joie et hâte que l’ADDAD les accueillera à leur retour.

Ces situations s’expliquent non seulement par exploitation par la classe moyenne montante et par l’ignorance totale des droits des salariés (Décret n° 96-178/P-RM, du 13 juin 1996 portant application de diverses dispositions de la Loi no 92-20 du 23 Septembre 1992 portant Code du Travail).

Aussi les conditions générales d’emploi et de rémunération du personnel de maison sont ignorées (Application de l’article L.86, Article D.86-10): L’employeur et le travailleur ne peuvent convenir, pour l’emploi exercé d’un salaire inférieur aux taux ci-après correspondant aux catégories définies à l’article précédent:



CATEGORIES

TAUX MENSUEL (1)


Catégorie I

21.936


Catégorie II

23.338


Catégorie III

25,641


Catégorie IV

28.947


Catégorie V

32.346


Catégorie VI

33.646


Catégorie VII

35.049


Je n’aurais terminé sans salue nos partenaires : le no-vox, ONG Solifond, Mama-cash.
 Alors merci d’être là, continu ensemble la défense de nos droits,
 CAR NOUS AUSSI NOUS AVONS DES DROITS
 VIVE L’ADDAD !
 MERCI
                                    BAMAKO LE 1 JUIN 2013

Site : www no-vox .org /www barakéden.org
Tél. : (00223) 20 72 42 54
Rue : 173 Porte : 146
BP E1897                   
 Niamakoro Bko

                                   

     « Nous aussi, nous avons des droits »

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