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lundi 12 mars 2018

COMMINUQUE: FORUM SOUS REGIONAL DES AIDES MENAGERE ET DOMESTIQUE





L’ADDAD (association de défense des droits des aides Ménagères et domestiques) Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Benin, Togo  lancent du deuxième Forum sous régional les 12 et 13 Avril 2018 à la Cité des Enfants à Bamako au Mali avec comme thème : « la migration des jeunes filles rurales et les instruments juridiques et réglementaires » il coïncidera au quatrième forum national de l’addad du Mali.
Les aide-ménagères et domestiques constituent la majorité des filles migrantes ou en mobilité selon les termes. Celles-ci quittent en général le rural pour les villes dans l’espoir de solutionner les problèmes de la base qui sont entre-autre le manque de moyens financiers dû au non sécurisation et la mauvaise gestion  des ressources naturelles, aux conflits, aux guerres, àla mauvaise saison, aux mariages forcés...  Malgré leur rôle inévitable dans la cohésion et le fonctionnement quotidien des familles, les aide-ménagères sont exploitées, violentées, maltraitées, insultées par qui le veut sans soutien ni assistance. Malgré d’énormes efforts déployés par les ONG et Association de protection des droit humains, malgré l’existence des textes régissant la protection de cette catégorie sociale en tant qu’enfant, jeune fille, femme et travailleuse, cette situation déplorable continue d’être comme si c’était naturel lié à notre culture.  
Suite à ces injustices incessantes, les aide-ménagères ont pris conscience en 2012 qu’il fallait faire entendre leur voix, se défendre et agir, en créant leur propre association dénommée Association pour la Défense des Droits des Aide-ménagères et Domestiques(ADDAD) au Mali puis au Burkina Faso au Togo, au Benin et en Côte d’ivoire.
De ce fait, outre de faire respecter leurs droits avec l’établissement de contrats et de soutien aux filles en difficulté, les aides ménagères de l’ADDAD organisent des activités de sensibilisation, de formation et de plaidoyer dont un premier forum sous-régional qui s’est déroulé  en avril l’année dernière  à Ouagadougou des foras pour les meilleures conditions de vie et de travail.
Nous aussi nous avons des droits

vendredi 9 mars 2018

Dossier de presse de l'ADDAD POUR LE 08 MARS 2018





I. Présentation de l’ADDAD
L’Association pour la Défense des Droits des Aide-Ménagères (ADDAD) est une organisation créée en 2012 par les aide-ménagères du Mali afin d’améliorer leurs conditions de vie, de travail et de mieux les protéger au long de leurs parcours migratoires. L’ADDAD est aujourd’hui présente dans cinq (5) pays de la sous-région (Mali, Burkina, Togo, Bénin et Côte d’Ivoire). L’ADDAD Mali compte aujourd’hui 800 filles migrantes domestiques.

II.Contexte et justification

Les aide-ménagères sont des jeunes filles et femmes qui en général quittent le milieu rural vers les centres urbains dans l’espoir de répondre à des besoins.
Ces filles migrantesse voient le plus souvent démunies, isolées et sans accompagnement. Selon les observations et expériences des Associations pour la Défense des Droits des Aides ménagères et Domestiques (ADDAD) dans l’accompagnement de ces filles, 60% sont âgées de 9 à moins de 18 ans, donc des enfants.
Certains parents mêmes envoient leurs enfants à l’exode pour aider la famille à trouver de quoi subvenir aux besoins.
En général, ces filles viennent d’un peu partout à l’intérieur des pays et souvent même au-delà des frontières.
Au cours de cette migration, elles subissent des abus et violations de leurs droits les plus fondamentaux, des souffrances atroces, des injustices de toutes sortes, dus à leur marginalisation en toute question de droit.
Enfant, femme et travailleuse, les aide-ménagères n’ont même pas droit aux journées dédiées à ces différentes couches.
De ce fait, l’ADDAD dans son combat pour la défense des droits des aide-ménagères notamment ’leurs droits de femme célèbre la journée internationale de la femme.
Elle commémore l’activité depuis trois ans pour donner la voie à ses jeunes filles et les faires reconnaître leurs droits en toute égalité.
Ses jeunes filles migrantes sont exploitées à 99% par des femmes intellectuelles, nanties, citadines qui ont la voix et sont au centre du combat pour le droit des femmes.
Pour rappeler à ces femmes savantes, appelées patronnes et à l’opinion publique, nous organisons le 08 mars pour prouver que nous sommes des femmes égales à toutes les autres femmes sur la planète, que nous avons des droits qui doivent être respectés.
Nous invitons ces femmes nos patronnes à un combat commun pour le respect des droits des femmes dans un système patriarcal.



Thème : « Ensemble pour le droit des aide-ménagères à la commémoration du 08 mars dans un monde de DROIT ! » 

III-Conclusion :
Nous, jeunes filles aide-ménagères interpellons nos mamans et nos sœurs, l’opinion publique national et international de nous considérer et de nous impliquer à toute les grandes actions et politique sur les femmes. Nous sommes déterminées à suivre notre combat sur les droits des femmes, des enfants en général et ceux des filles aide-ménagères en particulier.
Nous interpellons notre gouvernement à ratifier la convention 189 de l’OIT pour le droit et la dignité des jeunes filles aide-ménagères.

NOUS AUSSI NOUS AVONS DES DROITS !

TERMES DE REFERENCE DU 08 MARS 2018 DE L’ASSOCIATION POUR LA DEFENSE DES DROITS DES AIDES-MENAGERES



Thème : «Ensemble pour le droit des aide-ménagères à la commémoration du 08 mars dans un monde de DROITS ! » 
Date et lieu : 08 mars 2018 au siège de l’ADDAD
I. Présentation de l’ADDAD
L’Association pour la Défense des Droits des Aide-Ménagères (ADDAD) est une organisation créée en 2012 par les aide-ménagères du Mali afin d’améliorer leurs conditions de vie, de travail et de mieux les protéger au long de leurs parcours migratoires.L’ADDAD est aujourd’hui présente dans cinq (5) pays de la sous-région (Mali, Burkina, Togo, Bénin et Côte d’Ivoire). L’ADDAD Mali compte aujourd’hui 800 filles migrantes domestiques.
II.Contexte et justification
Les aide-ménagères sont des jeunes filles et femmes qui en général quittent le milieu rural vers les centres urbains dans l’espoir de répondre à des besoins.
Ces filles migrantesse voient le plus souvent démunies, isolées et sans accompagnement. Selon les observations et expériences des Associations pour la Défense des Droits des Aides ménagères et Domestiques (ADDAD) dans l’accompagnement de ces filles, 60% sont âgées de 9 à moins de 18 ans, donc des enfants.
Certains parents mêmes envoient leurs enfants à l’exode pour aider la famille à trouver de quoi subvenir aux besoins.
En général, ces filles viennent d’un peu partout à l’intérieur des pays et souvent même au-delà des frontières.
Ces filles migrent pour diverses raisons : pauvreté des familles, insuffisance d’opportunités locales, accaparement et mauvaise gestion des ressources naturelles, guerres, conflits, insécurité alimentaire, mariage précoce et forcé, déscolarisation, recherche de trousseau de mariage, envie d’aller voir ailleurs (snobisme), etc.
Au cours de cette migration, elles subissent des abus et violations de leurs droits les plus fondamentaux, des souffrances atroces, des injustices de toutes sortes,dûs à leur marginalisation en toute question de droit.
Enfant, femme et travailleuse, les aide-ménagères n’ont même pas droit aux journées dédiées à ces différentes couches.
De ce fait, l’ADDAD dans son combat pour la défense des droits des aide-ménagères notamment ’leurs droits de femme célèbre la journée internationalede la femme.
Elle commémore l’activité depuis trois ans par une conférence de presse qui sert d’espace d’échanges entre Aide-ménagères-Journalistes-Employeurs.
L’activité de se tiendra au siège de l’ADDAD le 08 mars 2018 à 15H 00.
III Déroulement
-          Présentation de l’association
-          Témoignages des filles,
-          Débats entre employeurs-journalistes-aide-ménagères
-          Remise de dons par le Lions club Bamako excellence au centre de d’accueil ADDAD
-          Animation musique.